Dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UPM), le Plan Solaire Méditerranéen vise à accroître l'utilisation des énergies renouvelables et à renforcer l'efficacité énergétique des 43 Etats membres.
Le plan se fixe trois objectifs principaux :
- Construire 20 Gigawatt de capacités additionnelles de production d’électricité bas carbone, et notamment solaire dans les pays du pourtour méditerranéen, à l’horizon 2020.
- Garantir la rentabilité et la viabilité des projets en exportant une partie de l’énergie produite vers l’Union européenne.
- Maîtriser la demande d’énergie tout en augmentant l’efficacité énergétique et les économies d’énergie dans tous les pays de la région.
Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a réuni samedi à Paris plus de 300 acteurs intéressés par une implication directe dans le Plan Solaire : représentants des gouvernements égyptiens, marocains, espagnols, syriens, italiens et grecs, commission européenne, administrations nationales, investisseurs...
Lors de cette réunion ont notamment été abordés :
- La mise en place d’un cadre réglementaire et de mécanismes incitatifs adaptés pour le développement des énergies renouvelables et des réseaux électriques dans tous les pays de la Méditerranée.
- Les Définition et mise en œuvre du financement des projets afin d’assurer leur rentabilité.
- La définition d’un cadre pour l’exportation d’électricité verte d’une rive à l’autre de la Méditerranée.
Le ministère de l'Environnement estime que les premiers projets pilotes devraient être lancés en 2009 et 2010, pour un déploiement à grande échelle entre 2011 et 2020.
Une soixantaine de projets ont été retenus à ce jour. Parmi eux figure la construction de centrales solaires thermodynamiques dans le désert du Sahara, destinées à alimenter l'Afrique du Nord, ainsi que l'Europe via des cables sous-marins.
Source : Enerzine
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