L’Union européenne a octroyé à la Syrie une aide de 110 millions d’euros sur la période allant de 2008 à 2010, dans le cadre d’un mémorandum d’entente signé la semaine dernière.
Cet accord s’inscrit dans le Programme indicatif national (PIN), qui établit « le cadre et les priorités de la coopération syro-européenne », selon un communiqué de la délégation de la commission européenne à Damas.
Ce
PIN est le troisième signé entre les deux parties. Le premier, doté d’une
enveloppe de 60 millions d’euros couvrait les années 2003 et 2004 et le
deuxième, de 90 millions d’euros, 2005 et 2006.
La somme est destinée
soutenir les réformes dans quatre domaines : politiques et administratifs (30
millions d’euros), économiques (50 millions), sociaux (40 millions), et celui de
l’environnement et de l’énergie durable (10 millions).
Le total de l’aide européenne se monte à 130 millions d’euros car 20 millions ont été alloués en 2007, en dehors du cadre du PIN.
Neuf institutions ministérielles bénéficieront de ces aides à travers la mise en œuvre de 12 programmes.
Certains programmes sont nouveaux au niveau de la coopération avec l’UE, notamment la réforme du système judiciaire, la corporatisation de compagnies publiques avec la participation de la Banque européenne d’investissement (BEI) et la promotion de la décentralisation.
Selon le communiqué de la délégation, « NIP3 complète l’aide européenne en Syrie à travers les programmes euromed, des programmes thématiques culturels et éducatifs, l’assistance de la BEI, ainsi que les différentes activités des pays membres de l’UE. En 2007, l’UE a également fourni une aide supplémentaire de 50 millions d’euros au gouvernement syrien pour le soutenir dans ces efforts d’assistance aux réfugiés irakiens ».
Les activités de l’UE en Syrie portent essentiellement sur le renforcement des capacités, le transfert de savoir-faire et l’assistance technique.
Le mémorandum d’entente a été signé par le chef de la commission du plan de l’État, Tayssir Raddawi, et celui de la délégation de la commission européenne en Syrie, Vassilis Bontosoglou.
Source : l'Orient le Jour
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