Sur les 56 projets déposés, le choix a notamment porté sur la qualité du plan d'approvisionnement.
Diverses ressources seront utilisées mais la biomasse ligneuse (rémanents et plaquettes forestières, résidus et sous-produits de l'industrie papetière, écorce, bois divers...) constitue la part la plus importante suivie par la paille, le marc de raisin ou encore les cultures énergétiques.
Certaines centrales seront également alimentées au biogaz.
Ces projets ont pour but de favoriser une meilleure mobilisation et valorisation de la ressource forestière en France.
Certaines précautions sont cependant à prendre pour conserver une gestion durable des forêts, limiter les conflits d'usages et s'assurer d'une efficacité énergétique pertinente.
Ces projets industriels vont immanquablement générer un marché mondial de la biomasse bois qui conduira à une hausse des émissions de CO2.
F.N.E. (France Nature Environnement) craint notamment un développement anarchique des taillis intensifs à courte rotation et un prélèvement accru de biomasse qui appauvrit les sols forestiers.
Si le bois est une alternative envisageable comme source d'énergie, il ne saurait apporter les bénéfices attendus que dans des démarches de proximité entre la ressource et les utilisateurs.
Cela implique donc de petites unités de production de chaleur.
Source : NewsPress
Commentaires