Dans la lignée de la nouvelle vague des investissements capitalistiques enregistrés dans les filières à haute valeur ajoutée (filature, tissage et finissage) et à la faveur de la stratég...
Dans la lignée de la nouvelle vague des investissements capitalistiques enregistrés dans les filières à haute valeur ajoutée (filature, tissage et finissage) et à la faveur de la stratégie mise en place par les pouvoirs publics pour le développement de la filière finissage, le Groupe italien Niggeler and Kupfer (NK) vient de s’implanter dans la zone industrielle de Bir El Kassâa en reprenant le site de l’ex ICAB, (anciennement SITER) qui s’appelle désormais Tissage Finissage Mediterranéens (TFM).
Rappelons, par ailleurs, que le groupe NK est présent en Tunisie depuis 1997 et dispose déjà d’une unité de tissage dans la zone de Ksar Said et deux unités de filature à Boumerdess.
Ainsi, le groupe Niggeler and Kupfer (NK), avec ses trois implantations, procède à son intégration verticale sur le site Tunisie et contribue, par la même, à la stratégie d’intégration du secteur en :
Dynamisant la filière finissage qualifiée de maillon faible du secteur par les deux études stratégiques relatives au secteur (Gherzi) dans la mesure où la branche est dominée par des entreprises de petite taille (production de produits basiques, niveau élevé de second choix, niveau de productivité peu performant).
Favorisant la mise en place d’un sourcing de proximité à même de répondre à l’orientation de la demande vers la co-traitance et le produit fini.
En effet, les entreprises de confection implantées en Tunisie pourront ainsi gagner en réactivité en disposant de fournisseurs proches et répondrent ainsi en délais et coûts à la demande grandissante des donneurs d’ordre internationaux.
A titre d’illustration, il convient de mentionner que les entreprises du secteur importent annuellement plus de 432 millions de mètres linéaires de tissus (chiffres de 2007).
Répondant à la demande en tissus du marché local (marchés publics).
En effet, il ne faut pas omettre le fait qu’à travers la possibilité d’écouler 30% de sa production sur le marché local, la production de TFM pourra répondre également à la demande en tissus des marchés publics non pourvus par les entreprises de la filière.
Source : AfricanManager
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