La région de Tanger vit au rythme des bulldozers, marteaux-piqueurs et bétonneuses.
La région de Tanger vit au rythme des bulldozers, marteaux-piqueurs et bétonneuses.
En effet, ces dernières semaines, les engins ont pris d’assaut la côte tangéroise pour le démarrage des travaux de plusieurs projets touristiques.
C’est le cas de Cap Malabata, lancé par le groupe bahreini Gulf Finance House (GHF). Le projet a débuté par les travaux de terrassement de la première phase, il y a à peine une semaine.
Les travaux ont été confiés à l’entreprise marocaine Stam spécialiste des terrassements. Les terrains, d’une grande beauté géographique, comportent d’importantes dénivellations.
Ce qui va rallonger les travaux, qui devraient durer en tout près de 18 mois avant la livraison des premières unités.
Selon Tony Freiha, en charge du suivi du projet à Tanger, le schéma initial a été légèrement revu. En effet, l’un des hôtels, initialement prévu sur une colline, a été déplacé vers la côte.
A noter que le démarrage du chantier a connu quelques retards en raison de problèmes liés au foncier.
Royal
Resort Cap Malabata est un projet de cité balnéaire
intégrée, entièrement aménagée par
GFH pour un montant total de 600 millions de dollars (près de 5
milliards de DH).
Elle s’étale sur 127 hectares et comprendra des hôtels haut de gamme ainsi que des centres commerciaux et des résidences touristiques de différents standings.
«Elle sera dotée d’un palais des congrès de dimension internationale, une école privée et une clinique médicale aux standards internationaux», selon la direction de GFH.
Le projet permettra de doper la capacité d’accueil de la région de Tanger avec 2.800 lits supplémentaires. Il permettra aussi de créer près de 6.000 postes d’emploi, dont la majorité pour les habitants de la région.
Egalement lancé, le chantier de l’investisseur Qatari Diar Real Estate Morocco sur le site de Houara.
Celui-ci
s’étend sur près de 230 hectares avec un parcours
de golf de 18 trous ainsi qu’un centre équestre.
L’investissement est de 4 milliards de DH et la durée de réalisation des infrastructures devrait être de trois ans environ. La création de 1.500 emplois et de 2.370 lits est annoncée.
Par ailleurs, le projet touristique de Tinja est aussi lancé. Ce dernier qui s’étend sur 294 hectares de terrain sur la côte atlantique prévoit la réalisation de 1.100 lits hôteliers et 2.247 unités résidentielles. Le montant de l’investissement est de 5,5 milliards de DH.
Le projet Paradise, de la société Prestige est également entamé. Il s’étale sur 116 hectares et devrait offrir, à terme, 1.200 lits hôteliers et 242 unités résidentielles ainsi que des équipements d’animation. 500 postes d’emplois devraient être générés.
Le tout pour un investissement de 1,52 milliard de DH. Le chantier devrait être livré en 2010.
Quant au projet Gilmar du groupe Addoha, il devrait démarrer au cours des prochains jours. Situé sur la côte atlantique sur 172 hectares, à côté de Houara, il représente un investissement de 2,8 milliards de DH.
Plus de 3.000 unités résidentielles et 720 lits hôtelier sont prévus.
Au total, pour l’ensemble des projets, il s’agit de plus de 18,8 milliards de DH d’investissements sur une superficie de près d’un millier d’hectares.
Ces projets devraient augmenter la capacité touristique et litière de la région.
Tanger a, en effet, l’ambition de devenir l’une des principales destinations du Royaume d’ici les cinq prochaines années.
Source : l'Economiste
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