L’Algérie ambitionne d’attirer les investisseurs américains dans les secteurs hors hydrocarbures notamment technologique et bancaire.
L’Algérie ambitionne d’attirer les investisseurs américains dans les secteurs hors hydrocarbures notamment technologique et bancaire.
Les investisseurs américains, qui sont depuis bien des années intéressés par les hydrocarbures, négligeant d’autres secteurs, semblent se pencher vers d’autres domaines commerciaux. Le motif n’est autre que la stabilité et le climat d’affaires caractérisant le marché algérien.
Un certain engouement de la part des hommes d’affaires américains, est attendu, de ce fait, dans un proche avenir, en Algérie.
Des projets vont être prospectés par les patrons américains, et ce, pour un éventuel partenariat avec des entreprises nationales, à la faveur d’une visite d’hommes d’affaires américains en Algérie dès aujourd’hui.
C’est ce qui ressort de l’intervention de Smaïl Chikhoun, président du Conseil d’affaires algéro-américain, lors de son passage ce matin sur la Chaîne III.
« Je pense qu’effectivement, depuis quelques années, il y a eu des investissements dans les hydrocarbures, de nos jours maintenant les Américains s’intéressent à d’autres secteurs », a-t-il déclaré, ajoutant qu’un intérêt particulier a été, toutefois, réservé par les Américains pour le secteur de l’énergie.
« Ils sont intéressés par le secteur de l’énergie, principalement dans les énergies renouvelables. Nous avons déjà quelques trois compagnies dans ce secteur. » Il a mis en exergue l’existence d’autres compagnies, notamment dans l’aviation, le transport, l’agroalimentaire.
Pourquoi la présence américaine est-elle très limitée dans les différents projets de restructuration initiés par notre pays ? M. Chikhoun s’est contenté de dire à ce sujet, que leur absence dans certains projets, notamment l’autoroute Est-Ouest, est due à l’offre qui n’était pas intéressante pour les Algériens.
« Pour l’autoroute Est-Ouest, il y a eu des offres qui n’ont pas été retenues », dit-il. Et d’ajouter avec un certain optimisme que ledit projet n’est pas du tout le dernier.
« Il y aura toujours des projets comme la rocade, une autre route parallèle à la première, et, à l’avenir, plus de compagnies vont venir. Maintenant que l’Algérie est mieux connue, il y aura une meilleure présence, notamment dans le secteur des chemins de fer et des routes », promet-il.
L’invité de la Chaîne III a abordé le climat d’investissement et d’affaires dans notre pays. En effet, il dira qu’en dépit de l’existence de la bureaucratie dans certains secteurs, « la situation est nettement meilleure ».
Source : Algérie-dz
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