Le groupe Lafarge réaffirme son intérêt pour le marché algérien. Lundi, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Hamid Temmar, a reçu le prési...
Le groupe Lafarge réaffirme son
intérêt pour le marché algérien.
Lundi, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des
investissements, M. Hamid Temmar, a reçu le président du
groupe des ciments Lafarge M. Bruno Lafont.
Celui-ci n’est pas
allé par quatre chemins pour exprimer l’importance
qu’attache à l’Algérie ce groupe
français activant dans une branche aussi sensible que
celle du ciment.
Il est vrai que le marché du ciment en
Algérie est très porteur, et suscite, depuis quelque
temps, l'engouement des investisseurs étrangers
intéressés à la fois par la reprise des
cimenteries publiques proposées à la privatisation et par
la construction de nouvelles unités.
De grandes firmes ont, en
effet, pris part dans ces unités publiques. Le groupe
français Lafarge, leader mondial dans son domaine, et qui
vient de s'engager dans la gestion des deux cimenteries appartenant
à Orascom, affiche ainsi ces ambitions.
Il serait utile de
rappeler, dans ce contexte, que l'acquisition de la filiale Orascom
Cement, relevant du groupe égyptien Orascom Constructions
Industries, a permis à Lafarge de s’implanter dans des
régions à forte croissance, dont l’Algérie.
La transaction d'une valeur de 8,8 milliards d'euros a permis à
Orascom de fera son entrée dans le capital du groupe
français à hauteur de 11,4%, lui ouvrant ainsi la
possibilité de détenir des parts dans un groupe de ciment
d'envergure mondiale, en contrepartie des cimenteries Lafarge a pris le
contrôle des cimenteries qu'Orascom a réalisées
dont celles de ces dernières années en Algérie via
ACC (Algérian Cement Compagny), à savoir la cimenterie de
M'sila et celle réalisée récemment à Sig,
dans la wilaya de Mascara pour la production du ciment blanc.
Les
deux unités d'Orascom en Algérie disposent de
capacités de production annuelles qui dépasseront de loin
les 5 millions de tonnes, et ce, à partir de l'année
prochaine. Il est utile de mentionner que le groupe français
manifeste, ces derniers mois, un intérêt particulier au
marché algérien où il est ambitionné de
retourner après une absence qui a duré plusieurs
années.
Le groupe français a également
affiché son intérêt pour le rachat de l'une des
cimenteries publiques dont le gouvernement a annoncé l'ouverture
du capital.
Certaines sources affirment même que le groupe
français serait en négociation pour une prise de
participation minoritaire dans le capital de la Société
des ciments de la Mitidja (SCMI), communément appelée
cimenterie de Meftah.
Filiale du groupe ERCC, cette cimenterie,
idéalement située dans le centre du pays, a une
capacité de production annuelle d'un million de tonnes.
Pour sa
part, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des
investissements a souligné la nécessité
d’opter pour une approche bénéfique pour les deux
parties, notamment, le développement des projets tant par le
partenariat, la privatisation que par l’investissement direct.
Source : Le Maghreb
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