Bon cru 2007 pour la filiale marocaine du cimentier suisse Holcim. Ses volumes de vente, tous segments confondus, ont augmenté de 19% à plus de 2,3 milliards de DH.
Bon cru 2007 pour la filiale marocaine du cimentier suisse Holcim. Ses volumes de vente, tous segments confondus, ont augmenté de 19% à plus de 2,3 milliards de DH.
Une performance qui inscrit l’antenne marocaine au rang des bons élèves du groupe puisque la croissance du chiffre d’affaires de la maison mère a été d’un peu moins de 13%.
Le résultat net pour sa part s’établit à 525 millions de DH, marquant une progression de 21%. Et ce sont les actionnaires qui devraient s’en réjouir. Les dividendes dont ils bénéficient ont augmenté de 15% pour s’établir à 77 DH par action.
Tout porte à croire que l’entreprise fera aussi bien, voire mieux, en 2008. Et ce, «malgré une petite inquiétude ressentie sur le marché de l’immobilier à Marrakech et à Tanger», comme le constate Dominique Drouet, président du directoire de Holcim Maroc.
Les prévisions pour l’activité ciment tablent sur une croissance de 10%. Les autres segments ne sont pas en reste.
L’activité Granulats, dont les résultats, ont été mitigés en 2007, en raison d’une diminution des volumes, devrait se reprendre durant l’année en cours. Pour forcer le destin, Holcim est en phase d’acquisition d’une seconde carrière de granulé à Skhirat.
L’année prochaine devrait également voir la réalisation de la première opération de promotion immobilière. Une activité dans laquelle vient de se lancer Holcim avec la réalisation de 86 logements dans la ville nouvelle de Tamesna.
A en croire Drouet, «l’objectif de cette branche est plutôt la promotion de la construction durable avec des matériaux innovants». «Nous n’envisageons pas d’en faire un pilier de notre activité», précise-t-il.
A noter par ailleurs que le cimentier vient d’obtenir l’autorisation de sa maison mère pour poursuivre ses investissements au Maroc.
Dans un premier temps, c’est un financement de 100 millions d’euros (près de 1,15 milliard de DH) qui devrait être mis à contribution pour doubler la capacité de l’usine de Fès à l’horizon 2011.
L’année passée aura aussi apporté son lot de bonnes nouvelles, dont notamment le démarrage anticipé de l’usine de Settat.
Une installation qui selon le staff de Holcim permettra de réaliser des économies substantielles, sachant qu’en moyenne 300.000 tonnes de ciment étaient transférées chaque année de Oujda vers le marché de Casablanca pour un coût de transport de 200 DH la tonne.
Au registre des actes citoyens, Holcim se targue du lancement de la production de sable de concassage lavé à haute valeur ajoutée. «Une alternative écologique au pillage de dunes», s’enorgueillit Drouet.
Source : l'Economiste
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