L’Algérie qui ambitionne de se mettre au niveau des pratiques comptables internationales, a élaboré un nouveau système comptable national.
L’Algérie qui ambitionne de se mettre au niveau des pratiques comptables internationales, a élaboré un nouveau système comptable national.
L’ancien système comptable pratiqué en Algérie et qui a duré plus de 30 ans, montrant ses limites, ne répond plus aux exigences de marchés financiers, notamment ceux impliquant nos entreprises face aux opérateurs étrangers.
C’est ce qui ressort de l’intervention du directeur général de la comptabilité au ministère des Finances, Mohamed Djahdou, lors de son passage ce matin sur les ondes de la chaîne III.
Les pouvoirs publics, à l’heure où des transactions avec des monnaies étrangères se font en Algérie au quotidien, et que l’investissement étranger y enregistre, en termes de volume, une courbe ascendante, se sont vu obligés de procéder aux changements du PCN, d’autant que l’ancien qui a prévalu pendant plus de 32 ans soit depuis 1975, ne répond plus aux attentes des exigences commerciales, financières et surtout comptables.
Et pour cause, « beaucoup de réformes économiques ont été faites, explique l’orateur, depuis ce temps, ce qui fait que nous devons rénover notre système comptable pour qu’il soit plus performant », affirme-t-il.
La mise en œuvre d’un nouveau système comptable en Algérie régissant la comptabilité nationale est également dictée par la volonté du département de Karim Djoudi de « faire rapprocher la comptabilité algérienne des pratiques internationales ».
« On entre dans l’universalité de la comptabilité », indique M. Djahdou pour qui pas moins de 110 pays ont adopté ces nouvelles pratiques internationales.
Que va-t-il apporter de nouveau ? « Il vient pour donner des informations financières aux différents utilisateurs, (ce n’était pas le cas auparavant), les gestionnaires de l’entreprise, des investisseurs... », répond M. Djahdou et « va permettre l’évaluation du patrimoine et des conditions du marché et donner une bonne visibilité des comptes de l’entreprise, très utiles aux investisseurs étrangers ».
Va-t-il faciliter l’investissement étranger en Algérie, qui reste en deçà des espérances des responsables ? Via le nouveau PCN, les opérateurs étrangers, notamment ceux en partenariat avec les entreprises algériennes ne vont plus trouver de contraintes liées à la comptabilité.
Source : Algérie-dz
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