La société Medgaz a annoncé, vendredi, le démarrage de la construction de la première partie du gazoduc en Algérie et l’Espagne.
La société Medgaz a annoncé, vendredi, le démarrage de la construction de la première partie du gazoduc en Algérie et l’Espagne.
Medgaz a en effet reçu un des deux navires dont la mission est de poser l’infrastructure sous-marine du futur gazoduc qui reliera à partir de 2009 l’Algérie à l’Europe via l’Espagne.
Le communiqué de Medgaz souligne que ce navire appartient à la société Saipem, leader mondial de la construction des infrastructures marines.
Il a déjà été utilisé pour monter de nombreux projets un peu partout dans le monde dont le gazoduc « Greanstream » construit entre la Libye et l’Italie ainsi que le gazoduc Maghreb-Europe.
La pose du gazoduc Medgaz débutera à la fin du second trimestre 2008 sur les zones les plus proches de la côte d’Almeria avant que les travaux atteignent les côtes algériennes.
Long de 1.050 km (550 en territoire algérien, 200 sous la mer et 300 en territoire espagnol), Medgaz aura une capacité initiale de 8 à 10 milliards de mètres cubes par an, extensible à 16 milliards de m3.
Il sera, par ailleurs, accompagné par la pose de lignes de communication en fibre optique et de câbles pour le transport d’électricité produite en Algérie et destinée au marché européen.
L’entrée en service du gazoduc, qui ouvre une nouvelle route d’exportation du gaz naturel algérien vers l’Europe via l’Espagne, est prévue fin 2008 début 2009.
La compagnie nationale des hydrocarbures a acquis de nouvelles actions pour devenir actionnaire majoritaire dans la société chargée de réaliser et d’exploiter le futur gazoduc sous-marin devant relier l’Algérie à l’Espagne.
Le P-DG de la société nationale des hydrocarbures (Sonatrach), Mohamed Meziane, a indiqué récemment que la participation de sa société atteindrait environ 36% du capital de la société, et ce, en fonction des quantités de gaz achetées par chaque partenaire dans le projet.
Il expliquera en outre qu’après le récent retrait du projet des deux partenaires, le Français Total et le Britannique BP, qui détenaient 12% chacun dans le projet, la configuration de Medgaz a été modifiée.
Il faut dire que grâce à ce gazoduc sous-marin, l’Algérie devrait pouvoir approvisionner en gaz l’Espagne et d’autres pays européens. Aussi, les partenaires de Sonatrach dans ce projet sont des compagnies européennes à l’image des entreprises espagnoles Cepsa, Endesa et Iberdrola et la compagnie française Gaz de France (GDF).
Source : El annabi
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