Les autorités israéliennes ont donné leur feu vert pour l'exportation en Syrie de 700 tonnes de pommes provenant du plateau du Golan.
Les autorités israéliennes ont donné leur feu vert pour l'exportation en Syrie de 700 tonnes de pommes provenant du plateau du Golan.
La livraison devrait s'effectuer au cours des prochaines semaines. Cette démarche a été entreprise sous l'instigation de la Croix Rouge internationale qui conduit les pourparlers avec la Syrie dans ce domaine.
Elle a été accélérée suite à l'intervention du ministre de l'Agriculture, Shalom Simhon (Kadima). Son objectif principal: maintenir les relations commerciales "privilégiées" entre le plateau du Golan sous souveraineté israélienne et l'autre partie, contrôlée par les Syriens.
Ce n'est pas la première fois que des pommes en grande quantité sont ainsi livrées en Syrie mais jusqu'à présent, il s'agissait surtout, pour les cultivateurs druzes du Golan, de se débarrasser d'un surplus dont ils ne savaient que faire.
Simhon a expliqué qu'en raison de l'année de la Shemita, au cours de laquelle on respecte le repos sabbatique de la terre, les agriculteurs n'avaient pas de surplus et que la démarche avait cette fois une valeur plutôt symbolique.
"Nous avons pensé que cela nous permettrait de laisser la voie ouverte", a-t-il déclaré pour expliquer cette démarche plutôt inhabituelle, "et de permettre ainsi aux Druzes du Golan de continuer à produire des pommes".
Et d'ajouter: "La Syrie ne possède pas les infrastructures nécessaires pour conserver les fruits au froid, comme cela existe auprès des Druzes du Golan".
Ces démarches ont été autorisées par la ministre des Affaires étrangères Tsippi Livni, le ministre de la Défense Ehoud Barak et le ministre des Finances Roni Bar-On.
Quant à la Croix Rouge, elle s'est chargée d'obtenir l'accord de la Syrie. A présent, il ne reste plus qu'à organiser le transport des pommes qui se fera par le passage de Quneitra, sur le plateau de Golan.
Si tout se passe comme prévu, il pourrait y avoir une autre livraison de fruits, au mois de mai prochain, lors de la saison des cerises.
Cette fois, les cultivateurs druzes s'attendent à un surplus sérieux de leurs productions et compteraient donc en vendre une grande quantité aux Syriens.
Le ministère de l'Agriculture "espère" naïvement que les agriculteurs druzes du Golan encaisseront des bénéfices appréciables et que "ces échanges commerciaux atténueront la tension entre Israël et la Syrie".
Source : Arouts7
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