Il ne faut pas aller bien loin pour se développer dans un pays à bas coûts (offshore). Si les SSII ont longtemps privilégié l'Inde, les entreprises européen...
Il ne faut pas aller bien loin pour se développer dans un pays à bas coûts (offshore). Si les SSII ont longtemps privilégié l'Inde, les entreprises européennes et notamment françaises commencent à se tourner vers le Maroc, développant ainsi l'offshore de proximité ou 'nearshore'.
Après Logica CMG, Capgemini et Atos Origin, c'est donc au tour de Steria de prendre place dans le royaume chérifien. Le groupe français vient d'ouvrir à Casablanca un centre de services informatiques pour servir ses clients européens et locaux.
"Le Maroc se présente comme une alternative à l'Inde, principale zone offshore du groupe depuis l'acquisition de Xansa", a déclaré dans un communiqué François Enaud, p-dg de Steria, qui emploie déjà 80 personnes à Rabat, la capitale du pays.
Ce centre, baptisé Steria MedShore, a été réalisé en association avec le groupe privé marocain FinanceCom, spécialisé dans la finance, les assurances et les télécoms. "C'est une façon de démarrer plus vite et de mieux recruter", a expliqué François Mazon, directeur général de Steria France, lors d'une conférence de presse relayée par l'AFP. Il visera principalement les secteurs de la banque, de l'assurance, des télécommunications et de l'administration.
"Cette entité aura une triple mission : devenir une plate-forme pour le groupe Steria, devenir un acteur local dans le domaine des services informatiques et accompagner le groupe FinanceCom dans sa transformation", précise Samir Guerraoui, directeur général de Steria Medshore.
D'ici fin 2008, cent ingénieurs - puis 500 à l'horizon 2012 - travailleront sur ce site, situé dans la zone Casashore à Casablanca, lancée en 2005 par le gouvernement marocain dans le but de faire du royaume une des destinations les plus attractives pour les délocalisations informatiques.
Rappelons que Steria a également délocalisé en Inde, via le rachat en juillet du britannique Xansa qui lui permet de compter 5.000 personnes dans le pays.
Source : Silicon.fr
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