Le risque de sécheresse qui pèse sur l’Algérie en raison de la faible pluviométrie enregistrée pendant l’hiver n’inquiète pas le gouvern...
Le risque de sécheresse qui pèse sur l’Algérie en raison de la faible pluviométrie enregistrée pendant l’hiver n’inquiète pas le gouvernement qui se dit confiant.
La menace de la sécheresse en Algérie en raison de la faible pluviométrie enregistrée dans le pays depuis le début de cet hiver ne semble pas inquiéter le premier responsable des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal.
Tout en reconnaissant ce manque, il a rassuré hier les citoyens en matière d’alimentation en eau potable. « C’est vrai, nous sommes à moins de la moyenne habituelle mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter car jusqu’à aujourd’hui les barrages d’Algérie sont remplis à 48,28% alors qu’à la même période de l’année dernière nous étions à 48,8%.
Et nous possédons des réserves suffisantes pour faire face à cette situation », a-t-il indiqué en affirmant que ces réserves seront soutenues grâce à l’entrée en activité des différents projets qui seront réceptionnés par son secteur à travers le territoire national dont la station de dessalement d’eau de mer d’El-Hamma, prévue le 24 février prochain, et le transfert des eaux du barrage de Taksebt pour la capitale ainsi que le barrage de Beni Haroun pour alimenter l’Est de l’Algérie.
En revanche et pour pallier ce problème qui touchera l’agriculture selon le ministre, la récupération des eaux des oueds et eaux usées épurées reste une solution prioritaire pour ce secteur.
A Blida où il a effectué, hier, une visite qui a porté sur la réutilisation des eaux dans l’agriculture, il a insisté sur la récupération des eaux de Oued Djer qui contribuera à l’irrigation de 24 000 hectares de la plaine de la Mitidja grâce à la construction d’un barrage déversoir et d’une station de pompage.
Au lieu que ces eaux se déversent à la mer, elles seront récupérées, traitées pour être utilisées, soit pour l’agriculture, soit pour l’alimentation en eau potable », a-t-il expliqué.
Concernant le grand barrage de Douéra d’une capacité de 100 millions de m3 qui sera achevé avant la fin de l’année, le ministre a indiqué qu’il sera essentiellement utilisé pour irriguer 20 000 ha de la plaine de la Mitidja-Ouest, ce qui permettra, selon lui, de mieux renforcer la nappe phréatique de la Mitidja dans le nord de l’Algérie.
L’alimentation en eau potable dans la wilaya de Blida s’est améliorée, selon le constat de M. Sellal, et sera renforcée par les projets de réhabilitation du réseau AEP du Grand-Blida en phase de réalisation et qui seront achevés avant la fin de l’année en cours.
Source : Algérie-dz
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