Le PDG de la BLOM Bank, Saad Azhari, a annoncé hier le lancement officiel d’un nouveau fonds d’investissement intitulé « Blom Cedars Balan...
Le PDG de la BLOM Bank, Saad Azhari, a annoncé hier le lancement officiel d’un nouveau fonds d’investissement intitulé « Blom Cedars Balanced Fund », au cours d’une conférence de presse au siège de l’Association des banques.
Ce fonds combine plusieurs instruments financiers (25 % d’actions et 75 % d’obligations à revenus fixes) afin de modérer le risque, tout en assurant un rendement élevé. Libellé en dollars, ce fonds peut être souscrit hebdomadairement et pour une période de 15 ans.
Lancé début janvier, il a levé un capital de 65 millions de dollars lors de la première période de souscription clôturée le 11 janvier. Ce montant atteindra 75 millions de dollars à la fin janvier, selon le responsable de la gestion d’actifs à la BLOM, Michel Chikhani.
Pour sa part, le directeur général de la banque d’investissement du groupe (Blominvest Bank), Fadi Osseiran, a affirmé que le « Blom Cedars Balanced Fund » est le premier véhicule d’investissement de ce genre au Liban, soulignant que d’autres fonds, traditionnels ou islamiques, suivront.
De son côté, le secrétaire général de l’Association des banques, Makram Sader, a indiqué que les « banques libanaises, à l’instar de la BLOM, ne visent pas seulement une expansion géographique, mais également une diversification de leurs activités à travers des services et produits financiers innovants.
Cela
permet une nouvelle gestion des risques bancaires et une
diversification des sources de revenus ».
M. Sader a
également évoqué la transparence, saluant
l’existence d’un bulletin d’information sur le fonds,
qui détaille sa composition et sa structure juridique, et qui
« répond à toutes les questions que peut ou
doit se poser l’investisseur » potentiel.
Globalement, Makram Sader a souligné « l’importance de la multiplication de ce genre d’outils d’investissement pour développer le marché financier libanais, qui ne doit plus se limiter aux dépôts bancaires, et s’élargir aux instruments de dette, publics et privés, ainsi qu’au marché des actions ».
« Il n’est pas permis que les actions et les obligations non détenues par les banques représentent à peine 50 % du PIB contre 300 % pour les dépôts, alors que les structures bancaires mondiales sont plus équilibrées, les instruments de dettes représentant environ 150 % du PIB, les dépôts 100 % et les actions 120 % », a-t-il conclu.
Source : l'Orient-le Jour
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