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Depuis début janvier 2008, une dizaine d’étrangers arpentent les couloirs de la Banque Internationale Arabe de Tunisie (B.I.A.T.), multiplient entretiens et réunions, à tous les niveaux de la hiérarchie, et analyses de documents de l’institution, conformément à un mandat que la direction leur a confié.
Car ces experts venus d’ailleurs ne sont autres que les consultants de Mckenzie, l’un des plus grands cabinets d’audit et de conseil au monde, que les dirigeants de la BIAT ont choisi pour piloter le –vaste- chantier de la restructuration de la banque.
A l’ordre du jour depuis quelques mois –et plus précisément depuis le départ de l’ancien président directeur général, M. Chakib Nouira, fin mai 2007-, le chantier de la restructuration de la première banque privée du pays est donc désormais ouvert.
Il aura fallu vingt-cinq mois après l’entrée du groupe Mabrouk dans le capital –devenu depuis actionnaire de référence, avec 23% du total-, et sept depuis la mise en place d’une nouvelle direction –avec l’arrivée de MM. Tahar Sioud et Slah Ladjimi, respectivement aux postes de président de conseil d’administration et de directeur général, pour qu’il le soit.
A pied d’œuvre depuis le début de l’année, l’équipe de Mckenzie a pour mission de revoir l’organisation de la BIAT et de lui formuler une nouvelle stratégie. Il devra rendre sa copie en avril prochain.
Source : WebManagerCenter
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