Estimés à 25 milliards de dollars, les projets
émiratis, en souffrance depuis des mois, démarreront
finalement à partir de mars.
Estimés à 25 milliards de dollars, les projets
émiratis, en souffrance depuis des mois, démarreront
finalement à partir de mars.
Heureuse nouvelle pour les investissements directs en Algérie.
Selon le président de la Chambre algérienne de commerce
et d’industrie, Brahim Bendjaber, le groupe émirati Emaar
compte démarrer enfin ses projets d’investissement
dès le mois de mars.
Cette déclaration a été faite, hier, en marge du 3e Forum économique d’Alger. Pendant de longs mois, le groupe émirati Emaar a été en effet bloqué à cause du foncier. C’est ce qui explique le retard dans le lancement de ses projets évalués à hauteur de 25 milliards de dollars, soit 80% des investissements arabes en Algérie.
C’est la même antienne: le foncier constitue l’obstacle principal des investissements en Algérie. Les projets du géant Emaar concernent quatre chantiers, notamment celui de la restructuration et la modernisation d’une gare ferroviaire, la transformation de la baie d’Alger, un nouveau campus universitaire et l’implantation d’un campus technologique dans une nouvelle ville.
Rappelons qu’une information a circulé auparavant sur ce sujet selon laquelle le groupe aurait décidé le gel de ses principaux projets en Algérie. Le groupe avait, par la suite, démenti cette information. Mais le président de la Caci a précisé hier que le blocage se situe au niveau du foncier.
En Algérie, explique-t-on, le foncier constitue un véritable sujet de préoccupation pour les investisseurs étrangers qui désirent s’implanter dans le pays.
Et le groupe émirati avait posé comme préalable au lancement de ses projets une implication directe de l’Etat algérien sur cet aspect. Par ailleurs, le chef du gouvernement, M.Abdelaziz Belkhadem a déclaré, à l’ouverture de cette rencontre, que le climat d’investissement en Algérie est «excellent» au regard des témoignages des investisseurs arabes.
M.Belkhadem a appelé à concrétiser les projets à caractère prioritaire, notamment dans les branches définies par la stratégie industrielle nationale. Par ailleurs, les investissements arabes en Algérie sont évalués, selon M.Bendjaber, à 9,5 milliards de dollars au premier semestre 2007.
La Caci prévoit, avec les projets proposés jusqu’à présent, d’atteindre 40 milliards de dollars d’investissement. Son président citera ceux du groupe Emaar et du groupe émirati Koudra pour l’élevage de 10.000 vaches laitières.
Il a annoncé également un projet industriel de fabrication d’échangeurs thermiques, et enfin celui d’une usine d’aluminium. Des investisseurs étrangers ont présenté, également, une vingtaine de projets d’une valeur de 1 à 2 milliards de dollars chacun.
Pour sa part, le directeur des investissements étrangers au ministère de l’Industrie, Djamel Ziriguine, a présenté des chiffres différents sur ce sujet. Les investissements arabes ont été, selon lui, même de l’ordre de 7 milliards de dollars en 2007.
Le ministère prévoit un volume d’investissements de 19 milliards de dollars entre 2008 et 2009. «Près de 90% des projets ont été validés», a-t-il déclaré. Evoquant le programme de privatisation, il a annoncé que 800 entreprises publiques sont présentées actuellement à une privatisation totale ou partielle.
De son côté, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, a indiqué que 100 entreprises publiques seront concernées par la privatisation durant le premier semestre de l’année en cours.
Dans une allocution prononcée devant le 3e Forum économique d’Alger, M.Temmar a souligné que «l’opération de privatisation a connu un développement rapide depuis 2005, avec l’ouverture du capital de 350 entreprises et la programmation de 100 autres à la privatisation durant le premier semestre 2008».
Source : l'Expression DZ
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