A l'occasion de la visite officielle du colonel Kadhafi en France la semaine prochaine, Paris et Tripoli pourraient conclure la vente de 10 à 14 avions de combat Rafale, fabriq...
A l'occasion de la visite officielle du colonel Kadhafi en France la semaine prochaine, Paris et Tripoli pourraient conclure la vente de 10 à 14 avions de combat Rafale, fabriqués par Dassault Aviation, lit-on sur le site internet du quotidien économique La Tribune.
Lors de cette visite à Paris, prévue à partir du 10 décembre, "les deux chefs de l'Etat Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy discuteront notamment de l'acquisition par les Forces spéciales libyennes, dirigées par Saadi Kadhafi, de 10 à 14 avions de combat Rafale armés notamment de missiles air-air Mica du missilier européen MBDA", écrit La Tribune, qui ne précise pas la nature de ses sources.
"Il existe une chance significative pour concrétiser ce dossier", a-t-on dit à La Tribune, qui indique toutefois que Paris n'a pas à ce jour d'assurance de la part de Tripoli.
L'Elysée n'a fait "aucun commentaire" sur cette information dans l'immédiat.
Interrogé, un porte-parole de Dassault Aviation n'a pas souhaité lui non plus commenter ces informations.
Les dates de la visite du dirigeant libyen n'ont pas encore été officiellement confirmées par Paris, mais des sources concordantes parlent d'une visite du 10 au 13 décembre. .
Selon La Tribune, la Libye serait également intéressée par l'achat de l'hélicoptère de combat Tigre, fabriqué par Eurocopter, une filiale du groupe européen EADS, également pour les forces spéciales libyennes.
Sur ce dossier, Paris n'attend pas un contrat en bonne et due forme mais plutôt la signature d'un protocole d'accord portant la vente de huit à douze Tigre, ajoute le quotidien, pour qui Tripoli est également intéressé par des hélicoptères, type Fennec et Cougar (Super Puma) là encore fabriqués par Eurocopter.
Dans le naval, DCNS pourrait aussi signer un protocole d'accord portant sur la vente de deux corvettes Gowind. La Libye souhaiterait aussi moderniser ses patrouilleurs maritimes, un contrat estimé à 400 millions d'euros pour six bâtiments, fabriqués par Thales et les Constructions Mécaniques de Normandie).
Source : Reuter
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