L'Algérie est intéressée par l'achat de chasseurs bombardiers chinois FC-1. Conçu par la Chine et le Pakistan, le FC-1 est équipé du moteur russe RD-93.
L'Algérie est intéressée par l'achat de chasseurs bombardiers chinois FC-1. Conçu par la Chine et le Pakistan, le FC-1 est équipé du moteur russe RD-93.
L'Algérie est intéressée par l'achat de chasseurs bombardiers chinois FC-1 pour moderniser sa capacité défensive, rapporte mercredi le quotidien algérien "Le Jeune Indépendant".
La décision d'Alger de recourir au constructeur aéronautique chinois s'explique par le retard accusé par les Russes dans la livraison des 28 avions de combat MIG-29 SMT et 6 MIG-29 UB, explique le journal, qui précise que le FC-1 est équipé du moteur russe RD-93.
A en croire le quotidien des milieux d'affaires russes "Kommersant", cité par son confrère algérien, le service fédéral russe pour la coopération technico-militaire a autorisé la Chine et le Pakistan à réexporter, vers six pays, dont l'Algérie, des moteurs russes RD-93 dotant les avions FC-1.
Conçu par la Chine et le Pakistan, le FC-1 est un avion
doté d'un moteur RD-93, livré par la Russie, qui avait
conclu un accord, en 2005 avec la Chine, portant sur la livraison de
100 moteurs de ce type à Pékin.
L'Algérie,
qui occupe actuellement la troisième place dans l'achat d'armes
russes, avait conclu, l'année dernière, un accord avec
Moscou portant sur l'acquisition d'armements russes pour un montant de
huit milliards de dollars.
La commande algérienne pour l'année 2007 porte sur l'achat de 180 chars T-90, qui s'ajoutent à 54 autres que Moscou a déjà remis à Alger conformément à cet accord portant sur la vente de 300 chars T-90 russes aux Algériens avant 2011.
La Russie est le premier fournisseur d'armes à l'Algérie avec 1,2 milliard d'achat annuel faisant d'Alger l'un des principaux clients de Moscou.
L'armée algérienne est équipée à 95 % d'armes d'origine russe, dont une majorité acquise à l'époque de la défunte URSS et nécessitant une modernisation que la Russie s'est engagée à entreprendre.
Source : Aujourd'hui le Maroc
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