Au
cours d’une conférence de presse donnée lundi sur l’exécution du
Programme de modernisation industrielle et ses perspectives, M.
Slaheddine Hamdi, responsable national du PMI, a dévoilé les résultats
d’une enquête réalisée sur l’impact des actions du PMI sur les
entreprises bénéficiaires.
Il en résulte que 82% des entreprises ayant bénéficié d’une assistance technique ont jugé bénéfique l’intervention du PMI.
Pour une période qui va de 2004 à 2008, le PMI est destiné aux Petites et Moyennes Entreprises qui représentent 95% du tissu industriel tunisien. Pour une enveloppe de plus de 20 millions d’euros, soit 75% du budget du Programme, 850 entreprises ont pu, au terme du premier semestre 2007, bénéficier d’une assistance technique.
A noter que le budget engagé durant la première année du Programme s’élève à 2,6 millions d’euros, la seconde phase du volet qui concerne les deux années 2005-2006 a englouti 8,7 millions d’euros; tandis que la dernière phase qui doit s’achever en fin 2008 a mobilisé déjà pour les 6 premiers mois d’exécution 8,7 millions d’euros. «Dès lors, il est fort probable que le reliquat budgétaire alloué soit consommé rapidement, ce qui nécessitera certainement l’utilisation de la réserve de performance de 4 millions d’euros supplémentaires», selon M. Hamdi.
Des experts compétents
L’enquête citée plus haut, réalisée auprès d’un échantillon représentatif, a revelé que 82,1% des entreprises ayant bénéficié d’une assistance pour la mise en place du système qualité se sont dites satisfaites du PMI.
De ces entreprises satisfaites, 70% des entreprises ont bénéficié d’une action coaching technique, 75% d’une assistance NTIC et 95% déclarent que les actions du PMI ont engendré des changements positifs, dans leur boîte. D’ailleurs, les entreprises soumises à l’opération ont été presque unanimes à «saluer la compétence professionnelle et la disponibilité des experts du PMI».
Néanmoins, 25% des entreprises ont jugé le délai d’encadrement très court et les actions techniques ont été privilégiées aux dépens du marketing. Chose qui devrait être prise en considération à partir de la fin 2007 jusqu’à la fin du Programme.
De nouveaux
crénaux porteurs
Des nouveaux crénaux porteurs devraient toucher les industries mécaniques et électriques, le secteur textile, les NTIC, l’agroalimentaire. Concernant l’agroalimentaire, il n’est pas d’exemple plus révélateur que l’huile d’olive. En tant que grand producteur et exportateur de cette denrée bénite, notre pays a du mal à développer son côté marketing. Ce qui d’ailleurs est profondément lésant.
Car vendue en vrac à l’Espagne et à l’Italie, notre huile est par la suite conditionnée par ces derniers qui la vendent sous leurs labels. D’où d’énormes efforts encore à faire pour le conditionnement.
Pourtant, avec le dispositif de garantie publique introduite grâce à la Sotugar, de même que la Banque de financement des Petites et Moyennes Entreprises (BFPME) qui fait du co-financement, les entreprises sont loin d’être laissées-pour-compte.
En définitive, le PMI, par son action salutaire, devrait transformer de fond en comble les pratiques de ces entreprises, histoire de les hisser au faîte de la modernité, surtout à l’heure où la concurrence ne fait pas de cadeaux.
Il en résulte que 82% des entreprises ayant bénéficié d’une assistance technique ont jugé bénéfique l’intervention du PMI.
Pour une période qui va de 2004 à 2008, le PMI est destiné aux Petites et Moyennes Entreprises qui représentent 95% du tissu industriel tunisien. Pour une enveloppe de plus de 20 millions d’euros, soit 75% du budget du Programme, 850 entreprises ont pu, au terme du premier semestre 2007, bénéficier d’une assistance technique.
A noter que le budget engagé durant la première année du Programme s’élève à 2,6 millions d’euros, la seconde phase du volet qui concerne les deux années 2005-2006 a englouti 8,7 millions d’euros; tandis que la dernière phase qui doit s’achever en fin 2008 a mobilisé déjà pour les 6 premiers mois d’exécution 8,7 millions d’euros. «Dès lors, il est fort probable que le reliquat budgétaire alloué soit consommé rapidement, ce qui nécessitera certainement l’utilisation de la réserve de performance de 4 millions d’euros supplémentaires», selon M. Hamdi.
Des experts compétents
L’enquête citée plus haut, réalisée auprès d’un échantillon représentatif, a revelé que 82,1% des entreprises ayant bénéficié d’une assistance pour la mise en place du système qualité se sont dites satisfaites du PMI.
De ces entreprises satisfaites, 70% des entreprises ont bénéficié d’une action coaching technique, 75% d’une assistance NTIC et 95% déclarent que les actions du PMI ont engendré des changements positifs, dans leur boîte. D’ailleurs, les entreprises soumises à l’opération ont été presque unanimes à «saluer la compétence professionnelle et la disponibilité des experts du PMI».
Néanmoins, 25% des entreprises ont jugé le délai d’encadrement très court et les actions techniques ont été privilégiées aux dépens du marketing. Chose qui devrait être prise en considération à partir de la fin 2007 jusqu’à la fin du Programme.
De nouveaux
crénaux porteurs
Des nouveaux crénaux porteurs devraient toucher les industries mécaniques et électriques, le secteur textile, les NTIC, l’agroalimentaire. Concernant l’agroalimentaire, il n’est pas d’exemple plus révélateur que l’huile d’olive. En tant que grand producteur et exportateur de cette denrée bénite, notre pays a du mal à développer son côté marketing. Ce qui d’ailleurs est profondément lésant.
Car vendue en vrac à l’Espagne et à l’Italie, notre huile est par la suite conditionnée par ces derniers qui la vendent sous leurs labels. D’où d’énormes efforts encore à faire pour le conditionnement.
Pourtant, avec le dispositif de garantie publique introduite grâce à la Sotugar, de même que la Banque de financement des Petites et Moyennes Entreprises (BFPME) qui fait du co-financement, les entreprises sont loin d’être laissées-pour-compte.
En définitive, le PMI, par son action salutaire, devrait transformer de fond en comble les pratiques de ces entreprises, histoire de les hisser au faîte de la modernité, surtout à l’heure où la concurrence ne fait pas de cadeaux.
Source : Tunis Hebdo
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