Le premier
responsable de la DIET (développement industriel Enfidha Tunisie), M
Isnardo Carta, se réjouit de l'autorisation accordée par les ministères
tunisien et italien de l'environnement pour le démarrage des travaux de
construction du «centre de vie».
Il
s'agit, en fait, d'une composante importante du grand projet de la zone
industrielle d'Enfidha.
Cette zone s'inscrit dans le cadre du
partenariat tuniso-italien qui reflète la politique de décentralisation
poursuivie par les pays des deux rives méditerranéennes.
La création de
ce nouveau district industriel,qui doit nécessairement avoir des
retombées positives sur toute la zone et dynamiser 1'activité
économique dans cette région, est le fruit d'une coopération bilatérale
entre la région de Sousse et celle de Vénétie (une des provinces
italiennes).
Le
président-directeur général déclare qu'on est actuellement en train de
négocier l'approbation européenne pour ce «centre de vie» construit
avec des techniques ultramodernes.
Il accueillera toutes les structures
et les bureaux de support aux activités productives, notamment les
banques, les bureaux de postes, les transporteurs, les services
médicaux et d'interprétariat, les bureaux de douanes, les salles de
meeting, les services de notaires, les bureaux des consultants, les
restaurants ainsi que beaucoup d'autres services actuellement
indispensables à toute activité économique.
Les superficies intérieures
du centre seraient en vente avec possibilité de personnalisation.
M.
Carta révèle que ce complexe,qui se caractérisera par une autonomie
d'énergie, sera construit selon une architecture à la fois moderne et
fonctionnelle.
Il s'agit également d'un modèle intéressant pour les
entreprises, les techniciens et les facultés qui souhaitent concrétiser
sur le terrain toutes les théories acquises. Les travaux du premier
bâtiment démarreront en début de 2008 et se poursuivront environ une
année et demie. Le «centre de vie» est bâti sur un terrain de trois
hectares et demi, dont 30.000 m2 couverts et destinés aux services.
D'autres services seront également à l'étude pour permettre à la zone
une meilleure intégration avec son environnement. Il s'agit de créer
une synergie avec le nouvel aéroport, le port et les nouveaux centres
touristiques.
Aussi, d'autres objectifs liés à la transformation rapide
prévue dans la zone au cours des prochaines années prévoient la
construction d'hôtels, d'un centre commercial, d'espaces de loisirs et
d'activités sportives
Le
président de la zone précise d'autre part que la première parcelle déjà
viabilisée compte 40 lots, s'étale sur une superficie de 50 ha.M. carta
note, par ailleurs, que beaucoup d'efforts ont été fournis pour la
commercialisation des lots déjà réalisés, et ce, auprès des
ambassadeurs, des délégations d'hommes d'affaires appartenant à
plusieurs nationalités. «Nous avons organisé ces derniers temps
plusieurs actions commerciales que ce soit au Sahel ou à travers toute
la Tunisie. Notre objectif étant de vendre des lots de terrains qui
aideraient à dynamiser l'activité économique de la région et de réduire
le taux de chômage.
Plusieurs
contrats ont été signés avec plusieurs entreprises italiennes,
françaises et espagnoles pour s'installer dans la zone. Ces entreprises
sont totalement exportatrices et oeuvrent dans des secteurs comme
l'électronique, les composants auto, le secteur alimentaire, la
parfumerie, le marbre, la mosaïque pour le bâtiment ces firmes sont
venues s'installer sur cette zone pour s'agrandir ou chercher de
nouveaux marchés à concrétiser, vu l'emplacement stratégique de la
Tunisie».
«Le
long de l'autoroute Tunis-Sousse et du chemin de fer Tunis-Sfax et
après la pose symbolique de la première pierre, en avril 2003,
l'approbation du projet et le lotissement qui ont été faits en novembre
2004, nous avons fini la première tranche qui est de 50 hectares qui
sont actuellement aménagés», déclare M. Carta.
Ce
district industriel devrait accueillir des centaines d'entreprises
étrangères de diverses spécialités, notamment dans le secteur de la
production de moules, d'usinage du plastique, des composantes
électroniques, des industries mécaniques et de l'agro-industrie,
offrant des milliers de postes d'emploi.
Les
travaux d'aménagement, de viabilisation du terrain et de construction
des unités de production ont été confiés à une entreprise italienne de
travaux publics.
Cette
société «Sicep Tunisie» opère dans le secteur des constructions au
Maghreb. Sa mission est d'orienter vers l'élaboration de nouveaux
standards de qualité et de protection pour les systèmes préfabriqués en
béton armé précontraint pour le bâtiment. Cette société fait partie du
groupe RDB, le plus grand groupe industriel italien de production et de
commercialisation des composants et systèmes de construction. La
société a déjà réalisé des constructions de taille à travers le monde
(Auchan, Carrefour ).
Source : allAfrica