La réforme du système de finances publiques en Algérie a été l’un des sujets abordés par le président Abdelaziz Bouteflika avec ses ministres.
Le lancement de ces deux grands chantiers aura des répercussions certaines sur les autres secteurs d’activités et permettra en outre une grande efficacité de l’emploi des ressources publiques de l’Etat. Les actions de réformes engagées visent, selon les responsables du secteur, à améliorer et à simplifier le circuit de l’exécution de la dépense publique ainsi que le contrôle interne et externe de la dépense publique.
Un plan de modernisation de l’administration fiscale en Algérie a été engagé pour la doter d’une organisation et de procédures inspirées des meilleures pratiques internationales et de moyens de services plus adaptés.
L’administration des Douanes va, pour sa part, bénéficier d’un programme visant la réorganisation de l’administration centrale, le redéploiement des services extérieurs et la création d’une Ecole supérieure des douanes.
Abordant la lutte contre le blanchiment d’argent, la Cellule de Traitement du Renseignement financier a engagé une série d’actions visant à conforter son organisation et son mode de fonctionnement. Cette cellule a reçu, à ce jour, 56 déclarations de soupçon émanant d’institutions bancaires et d’une dizaine de demandes d’assistance émanant d’organismes homologues étrangers.
En ce qui concerne la dette publique extérieure de l’Algérie qui s’élève à 878 millions de US à fin 2006, des actions sont engagées pour la conversion d’une partie (333,3 millions de US) et du remboursement d’une autre partie (100 millions de US).
Le reliquat de la dette commerciale extérieure (entreprises publiques et privées), établie à 4,18 milliards USD, sera traité par la conversion en prêts bancaires et/ou par le remboursement par anticipation.
Source : Algerie-dz
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