L’Egypte est le premier pays réformateur au monde pour 2006/07, tel est le constat de Doing Business 2008 - le cinquième d’une série de rapports annuels publiés par la Banque mondiale et IFC. L’Egypte devance d’autres réformateurs à travers le monde et particulièrement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, en facilitant la pratique des affaires, avec des progrès dans 5 des 10 thèmes étudiés par Doing Business.
L’Arabie saoudite, septième réformateur mondial et deuxième au Moyen Orient, a rejoint les 25 premiers pays au monde en matière de facilité de faire des affaires. Ils ont réformé dans trois des 10 thèmes étudiés. L’une des réformes a rendu la création d’entreprise plus accessible en éliminant ce qui, exprimé en dollars américains, constituait le capital minimum obligatoire à verser le plus élevé au monde.
Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont adopté 25 réformes au total –dont 3 reformes négatives - dans 11 de leurs économies.
Pour ce qui est du rythme de réformes, la région se place au quatrième rang mondial, après l’Europe de l’Est et l’Asie centrale, l’Asie du Sud et les pays de l’OCDE à revenus élevés.
“Le rapport montre que le rendement du capital investi est plus élevé dans les pays qui réforment le plus,” déclare Michael Klein, vice-président en charge du développement financier et du secteur privé de la Banque mondiale/IFC.
“Les investisseurs recherchent un potentiel de hausse, et ils le trouvent dans les économies qui réforment, quelle que soit leur situation de départ,” ajoute M. Klein. Les grands marchés émergents réforment rapidement: l’Egypte, la Chine, l’Inde, le Vietnam et la Turquie se sont tous améliorés en matière de facilité de faire des affaires.
Le report constate aussi que davantage d’entrepreneurs se lancent dans les affaires, lorsque les gouvernements assouplissent la réglementation pour la pratique des affaires.
Source : Webmanagercenter
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