L'Algérie
table sur un taux de croissance en termes réels (hors inflation) de
5,8% en 2008, a annoncé le ministre algérien des Finances Karim Djoudi,
en présentant mercredi soir à la presse les grandes lignes du projet de
loi de Finances examiné par le gouvernement.
Le
taux de croissance prévu du Produit Intérieur Brut (PIB) "est de 5,8%
en termes réels, et 6,8% hors hydrocarbures", a dit le ministre.
Les hydrocarbures constituent 97% des recettes extérieures de l'Algérie.
Ce projet de budget a été élaboré comme les précédents depuis quatre ans, sur la base d'un prix du baril de pétrole à 19 dollars, alors qu'il frôle les 70 dollars actuellement sur le marché international.
Cette sous-évaluation du prix du baril dans le calcul budgétaire est volontaire. Elle a pour conséquence de minimiser la part théorique de la fiscalité pétrolière dans les recettes de l'Etat.
Les autorités justifient cette méthode par la "prudence" afin de ne pas se laisser surprendre par un éventuel effondrement brutal des cours du pétrole.
M. Djoudi a aussi indiqué qu'il tablait sur un taux d'inflation de 3% --contre 2,6% en 2007-- et qu'il prévoyait 26 milliards de dollars d'importations, en hausse de 10% sur 2006.
L'année 2008 verra le début du démantèlement tarifaire à l'importation sur les biens d'équipement et les produits finis conformément à l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne entré en vigueur en 2005, a rappelé le ministre.
Le projet prévoit des recettes budgétaires en hausse de 5,1% et des dépenses en hausse de 8,8%. Le budget de fonctionnement de l'Etat sera de son côté en hausse de 21,4% en raison de la progression des salaires de la fonctions publique.
Les hydrocarbures constituent 97% des recettes extérieures de l'Algérie.
Ce projet de budget a été élaboré comme les précédents depuis quatre ans, sur la base d'un prix du baril de pétrole à 19 dollars, alors qu'il frôle les 70 dollars actuellement sur le marché international.
Cette sous-évaluation du prix du baril dans le calcul budgétaire est volontaire. Elle a pour conséquence de minimiser la part théorique de la fiscalité pétrolière dans les recettes de l'Etat.
Les autorités justifient cette méthode par la "prudence" afin de ne pas se laisser surprendre par un éventuel effondrement brutal des cours du pétrole.
M. Djoudi a aussi indiqué qu'il tablait sur un taux d'inflation de 3% --contre 2,6% en 2007-- et qu'il prévoyait 26 milliards de dollars d'importations, en hausse de 10% sur 2006.
L'année 2008 verra le début du démantèlement tarifaire à l'importation sur les biens d'équipement et les produits finis conformément à l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne entré en vigueur en 2005, a rappelé le ministre.
Le projet prévoit des recettes budgétaires en hausse de 5,1% et des dépenses en hausse de 8,8%. Le budget de fonctionnement de l'Etat sera de son côté en hausse de 21,4% en raison de la progression des salaires de la fonctions publique.
Source : les Echos
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