Tous les responsables de tous les organismes économiques ne cessent de le claironner : l'Exportation est le moteur de la croissance.
Depuis 1992, beaucoup de chefs d'entreprises que nous avons rencontré étaient persuadés qu'exporter est aussi facile que respirer. De ceux-là nous avons fait notre deuil : On ne peut s'improviser Exportateur.
Pour bien pratiquer le commerce international, il faut SAVOIR DURER.
67 % des entreprises françaises qui ont exporté en 2005 n'ont pas exporté en 2006 !!!
Combien de celles qui ont exporté en 2006, auront été actives à l'export en 2007 ?
Les raisons en sont probablement multiples mais on peut, sans risque de se tromper, épingler parmi celles-ci :
* le manque d'anticipation,
* le manque de maîtrise du processus,
* les opérations export réalisées sur initiative externe,
* l'incapacité de reproduire le processus commercial à l'international.
Pour être placé à l'exportation, il faut être bien placé, il faut savoir prendre le temps, disposer d'une surface financière suffisante et il ne faut pas considérer l'exportation comme une planche de salut des erreurs commises sur les marchés locaux ou de proximité.
Il faut être fort et être disposé à se renforcer.
Les marchés étrangers doivent se mériter, ils font transpirer, ils font passer des nuits blanches, mais toujours, pour celui qui a anticipé les risques, ils apporteront joie, bonheur et prospérité.
Le processus peut se résumer en cinq étapes :
1 - entrer en contact : il faut tenir compte des particularités culturelles et des habitudes d'affaires des futurs partenaires, des heures et des modalités d'entretien, adapter l'argumentaire en fonction des besoins du contact, des organismes publics apportent des solutions, la solution la plus complète provient de DP-Engineering,
2 - rédiger le contrat : la rédaction du contrat de vente international est une opération délicate : il faut penser au droit commercial applicable, à la juridiction compétente, à la langue pour ester, aux conditions de livraison, aux conditions de paiement, aux moyens de paiement exigés, etc..
3 - fabriquer conformément : si les normes européennes servent souvent de références dans beaucoup de pays où un institut de normalisation n'existe pas, il ne faut pas croire que ce soit les seules applicables : certains pays utilisent des normes allemandes strictes ou américaines, les produits non conformes étant mis en quarantaine lors de l'importation,
4 - livrer en sécurité : sans détour, sans avarie, sans erreur, le produit doit arriver à destination en bon état, dans la bonne quantité, à l'endroit exact qui a été convenu dans le contrat, etc..
5 - se faire payer : il faut tout faire pour être sûr d'être payé, pour être bien payé, pour être payé dans les délais : être vite payé peut être mieux !
6 - faire ses comptes : vendre c'est bien, être payé c'est mieux, avoir gagné c'est beaucoup mieux car cela donne envie d'aller plus loin, de faire plus d'affaires, il faut vérifier que le Prix de revient réel final de l'opération (Frais de fabrication + Frais de commercialisation + Frais de distribution + Marge bénéficiaire) est bien égal sinon supérieur au Prix de vente consenti dans le contrat de vente.
Perdre de l'argent n'a pas le même goût que gagner de l'argent.