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Tunisie : Quand le transport devient intelligent !

L’optimisation des systèmes de transport était le thème du 16^ème  forum sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication, tenu à Sousse.

Face aux  nouveaux défis  qui se posent dans le secteur et grâce au développement rapide des applications et des services offerts par « les systèmes de transport intelligent, le ministère du Transport a œuvré à l’élaboration d’un programme visant à renforcer l’utilisation de ces systèmes dans différents domaines, notamment, la géolocalisation et l’aide à l’exploitation, l’information aux voyageurs, la gestion de la logique et du fret et le paiement électronique.

Le ministre du Transport, Abderrahim Zouari a indiqué  que la  concrétisation de ce programme a commencé le 6 novembre 2008 par la signature d’une convention de partenariat stratégique, conformément à la loi relative à l’économie numérique, entre la SNTRI et les sociétés régionales de transport d’une part et Tunisie Télécom d’autre part pour la mise en place d’un système de géolocalisation de la flotte de bus. La SNTRI et 6 sociétés régionales de transport ont bénéficié de ce système.

Il a précisé  que 82% des bus de ces sociétés sont désormais équipés de boîtiers GPS /GPRS. Le succès de la mise en place de ce système s’est traduit surtout par une diminution de la consommation  du carburant qui a atteint 4% chez certaines sociétés et une amélioration de la sécurité grâce au contrôle en temps réel des véhicules et de leur vitesse.

Dans le domaine du transport maritime et portuaire, les résultats sont significatifs, à savoir un gain de temps au niveau de l’accomplissement des procédures du transport international des marchandises et une réduction du séjour des marchandises dans les ports.

Cela permet de garantir une meilleure traçabilité des marchandises durant leur transport, un contrôle exhaustif  à l’import et à l’export et un renforcement des règles de sécurité et de sûreté des navires et de la marchandise.

S’agissant des projets, il convient de citer  « le suivi à distance de l’état d’avancement du traitement des dossiers déposés » et l’obtention d’un rendez-vous pour la visite technique des navires et leur suivi et paiement des redevances à distance « OMMP », le Tracking en temps  réel des informations sur le bagage et le fret des passagers à travers SMS « TunisAir) , le suivi des dates et des décisions des commissions de retrait des permis de conduire et la vérification de l’état d’un véhicule… ».

A noter que le ministère du transport  prépare, dans le même programme une panoplie de nouveaux projets ITS, pour généraliser les projets réalisés et pour couvrir d’autres domaines d’application tels que la vidéosurveillance pour l’exploitation des images vidéos dans les installations fixes et les véhicules, la cartographie numérique et les systèmes d’information géographiques(SIG).

Source : AfricanManager

Tunisie : le japonais Yazaki construit une usine à Redeyef

Le fabricant japonais de pièces automobiles Yazaki emploiera près de mille personnes dans sa nouvelle usine de Redeyef, a fait savoir l'agence ANSA mercredi 31 mars.

Yazaki possède déjà trois usines à Gafsa, et de nouvelles sont prévues à Moulares et Metlaoui.

Source : Magharébia

Tunisie : Un centre de transfert des déchets solides à Enfidha

La prise en compte du problème de la collecte et du traitement des déchets solides, ménagers, agricoles ou industriels, est relativement récente en Tunisie, pays qui était essentiellement préoccupé par son développement économique.

Avec l’aide de l’Union européenne, de la Banque Mondiale et des fonds bilatéraux, la Tunisie met en œuvre depuis quelques années un programme cohérent et progressif de contrôle, d’élimination et de recyclage de ses déchets.

C’est dans ce cadre qu’un nouveau décret du ministère de l'Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche vient d’annoncer le changement de la vocation de la parcelle de terre agricole faisant partie du titre foncier n° 6648, classée en autres zones agricoles, d'une superficie de 01 ha et sise à la délégation d'Enfidha au gouvernorat au Sousse, telle qu'elle est indiquée sur le plan annexé au présent décret, et ce, pour la réalisation d'un centre de transfert des déchets solides.

Source : Investir en Tunisie

Tunisie : réduire de 20% la demande en énergie à l’horizon 2011

La Banque mondiale (BM) et l’Agence française de développement (AFD), viennent d’octroyer à la Tunisie, deux lignes de crédits réservées à la maîtrise de l’énergie, l’accompagnement et l’assistance techniques dans ce cadre.

Inscrits dans le cadre de la mise en œuvre du programme quadriennal de maitrise de l’énergie (PQME) pour la période 2008-2011, ces deux lignes de crédits ont été lancées afin de mobiliser les ressources financières appropriées et faciliter l’accès à des instruments idoines de financement.

En effet, la ligne de crédits octroyée par la Banque mondiale, d’un montant de 42,3 millions de dinars, est réservée aux projets de cogénération et d’efficacité énergétique.

Distribuée via trois banques de la Place à savoir l’Amen Bank, la Banque de l’Habitat (BH) et la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME), cette ligne est accompagnée d’un programme d’assistance technique ayant pour objectif de venir en aide aux industriels.

Quant à la ligne de crédits accordée par l’AFD, d’un montant de 40 millions d’euros, elle est ouverte auprès de trois banques, la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT), la Banque de Tunisie (BT) et l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI).

La ligne de crédit de l’AFD est, par ailleurs, accompagnée d’une subvention au profit des deux agences techniques concernées, l’Agence nationale pour la maitrise de l’énergie (AMNE) en matière de maitrise de l’énergie et l’Agence nationale pour la protection de l’environnement (ANPE) pour tout ce qui est dépollution.

Signée en Tunisie le 16 novembre 2009, cette ligne de crédit a profité, jusqu’à maintenant, à seulement deux entreprises industrielles, mettant à leur profit un montant de 4,4 millions de dinars dédiés à la réalisation de projets d’efficacité énergétique.

Force est de savoir dans ce contexte que la cogénération est un secteur des plus rentables et efficaces. Le Directeur Général de l’ANME, M. Aissa Ayadi, a souligné lors d’une journée d’information tenue le 3 mars 2010 à Tunis et dédiée à la présentation de ces deux lignes de crédit, que cinq industriels utilisent ce système en Tunisie.

Quant au PQME, qui ambitionne de faire baisser, à hauteur de 20%, la demande en énergie à l’horizon 2011, il a réussi jusqu’à la fin 2009 de réduire cette demande de 13%.

Source : Riaed

Tunisie : La part des services dans le PIB atteindra 65% d’ici 2016

«Le plan de mise à niveau des services» a été le thème d’un déjeuner-débat organisé, le 24 mars 2010, par la Chambre tuniso-française de commerce et d'industrie.

Encore dans la phase de pré-diagnostic, ce plan concerne essentiellement quatre secteurs considérés comme prioritaires qui sont : la santé, les services fournis aux entreprises et services professionnels, les TIC et le transport.

Cette première phase permettra de faire le diagnostic secteur par secteur pour identifier les besoins spécifiques. On procédera à la sélection de 100 entreprises.

Une douzaine d’entre elle marquera le coup d’envoi de la première mise à niveau. Un plan d’action sera ensuite élaboré sous forme d’assistance technique et financière, en collaboration avec le FAMEX et le concours de la coopération allemande GTZ .

M. Chokri Mamoghli, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Commerce et de l’Artisanat, a précisé que ce plan ne concerne que les entreprises privées et non pas les entreprises publiques.

Il a indiqué que des difficultés ont été révélées au démarrage du projet, surtout au niveau du recensement des entreprises. «Nous n’avons pas de nomenclature spécifique pour le secteur des services.

Le nombre des entreprises diffère, selon chaque ministère. Ce qui a constitué une véritable difficulté pour le programme au début», a-t-il ajouté.

Ce plan de mise à niveau requiert toute son importance si on sait que le secteur des services contribue à hauteur de 60% dans la formation du PIB, et devrait atteindre 65% en 2016. Sa part dans les exportations s’élève à 26% et devrait atteindre 30% en 2014. Sa contribution à la création d’emplois est de 65%.

Au niveau des négociations avec l’Union européenne pour la libéralisation des services, M. Mamoghli a affirmé que quatre niveaux de prestation des services ont été identifiés, à savoir : les services de transport transfrontalier, les services de consommation à l’étranger (liés au tourisme), les services rendus à travers les représentations des entreprises à l’étranger ainsi que les services nécessitant le déplacement de personnes physiques.

Pour l’instant, tout montre qu’il y a des divergences d’intérêt. Alors que la partie européenne est axée sur le transport transfrontalier et sur les services rendus à travers les représentations, du côté sud de la Méditerranée, on est plutôt intéressé par les services de consommation à l’étranger et sur les services liés au déplacement des personnes physiques, relatifs à la libre circulation des personnes.

Un aspect qui relève essentiellement de chaque pays mais aussi à la reconnaissance mutuelle des diplômes et des qualifications, ce qui n’est pas le cas dans certains pays européens, explique M. Mamoghli.

Source : WebManagerCenter

La BAD investit dans le raffinage en Tunisie et en Egypte

La Banque Africaine de Développement (BAD) vient d'accorder les 17 et 19 mars 2010 deux prêts non souverains d'un montant total de 375 M$ (278 M€) à des entreprises de raffineries pétrolières.

Le premier bénéficie à l'Entreprise Tunisienne d'Activités Pétrolières  (ETAP).

Remboursable sur cinq ans et d'un montant de 150 M$ (111 M€), ce prêt va soutenir le plan d'investissement de la société tunisienne et notamment servir au développement du champ pétrolifère et gazier d'Hasdrubal.

Source : Econostrum

Tunisie : Un prêt de la BAD pour des projets énergétiques

L'Entreprise tunisienne des activités pétrolières (ETAP) bénéficiera d'un prêt non souverain de 150 millions de dollars de la Banque africaine de développement (BAD) pour le développement du champ pétrolier et gazier d'Hasdrubal dans le golfe de Gabes, a fait savoir l'agence TAP vendredi 19 mars.

L'ETAP et son partenaire British Gas envisagent d'utiliser ces fonds pour construire six puits de production horizontaux, des plateformes de production offshore, une centrale de traitement GNL onshore et des gazoducs onshore et sous-marins.

Source : Magharébia

Tunisie : le système euro-méditerranéen d’information sur l’eau à l'étude

En concrétisation de ses orientations portant notamment sur l’ancrage de la société de l’information, de l’intelligence et du savoir ainsi que la réduction de la fracture numérique et l’exploitation des TIC dans les divers domaines la Tunisie a adhéré «depuis 1999, au système euro-méditerranéen d’information sur le savoir-faire dans le domaine de l’eau (SEMIDE)».

En Effet, le cas de la Tunisie-système national d’information sur l’eau a fait l’objet, jeudi 18 mars 2010 à la Cité des sciences de Tunis d’un séminaire qui a regroupé des experts tunisiens et des représentants de la Banque mondiale, de l’Agence Française de Développement (AFD), de la Banque Africaine de Développement (BAD), de la Commission Européenne ainsi que de l’Agence de Coopération Allemande à Tunis.

Lors de son intervention à l’ouverture du séminaire, M. Abdessalem Mansour, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, a souligné que le système national d’information sur l’eau en Tunisie figure parmi les composantes du projet d’investissement dans le secteur de l’eau (PISEAU).

D’un coût total de 215,98 millions de dinars, le projet PISEAU est, en effet, financé par la Tunisie, l’AFD et la Banque mondiale, s’étalant sur 4 ans (2009-2013) et portant principalement sur la gestion des ressources hydrauliques souterraines.

Le ministre a, par ailleurs, précisé que le système national d’information sur l’eau, crée au terme d’une étude sur le secteur, demeure une plate-forme adéquate pour l’échange d’expertises dans le domaine des eaux, aussi bien à l’échelle nationale que dans le cadre du partenariat avec les pays méditerranéens, d’autant plus qu’il représente un référentiel commun adapté aux normes nationales et internationales en la matière, selon l’agence TAP.

Le séminaire a, en outre, été l’occasion de mettre en exergue les efforts déployés en Tunisie visant la mobilisation et une meilleure gestion des ressources hydraulique partant du souci présidentiel quant à cette question, visible essentiellement à travers l’instauration d’un système cohérent, un cadre législatif ainsi que des projets ambitieux inscrits et fixés par le programme du Président de la République pour le prochain quinquennat, 2009-2014.

Ces efforts ont été salués par les participants à cette rencontre d’information dont notamment le directeur exécutif du SEMIDE, M. Walter Mazzitti, qui s’est félicité des efforts déployés par le gouvernement tunisien et son souci constant afin de garantir une adhésion active à ce système et de développer la coopération avec les pays méditerranéens.

Force est de savoir, dans ce sens, que la Tunisie est l’un des premiers pays à adhérer à ce système, ajoute M. Mazzitii, en précisant que l’objectif étant de préserver les ressources hydrauliques, assurer leur développement et améliorer la qualité de l’eau sans omettre le renforcement du système euro-méditerranéen de savoir-faire sur les eaux.

Il est à signaler, à ce propos, que la Tunisie ambitionne à atteindre un taux de mobilisation de ressources hydrauliques à hauteur de 95% d’ici la fin 2011, et de garantir les besoins du pays en eaux sur le court, moyen et long terme.

Source : InfoTunisie

Tunisie : valorisation énergétique des déchets organiques

Dans le cadre de la diminution des quantités des déchets organiques destinés aux décharges contrôlées et de son impact négatif sur la santé des citoyens et sur l’environnement, d’une gestion et d’une exploitation meilleures de ces déchets notamment dans le secteur agricole et afin d’encourager les efforts en termes d’investissements, dans ce sens grâce entre autres au mécanisme du développement propre, un programme de fermentation par compression des déchets organiques a été lancé depuis quelques mois par l’Agence Nationale de Maitrise de l’Energie (ANME).

En effet, les résultats préliminaires des études engagées depuis mai 2009 ont démontré que les quantités totales des déchets organiques dépassent les 5,7 millions de tonnes chaque année dont 39% engrais organiques, 17% de margine, 11% déchets liquides de volailles et environ 33% de déchets liquides issus des stations d’assainissement.

Partant, ledit programme ambitionne de procéder, dans une première étape, à l’organisation d’une consultation pour la réalisation d’une unité pédagogique de fermentation par compression d’une capacité de 30 m3 à proximité de la région de « Hjar Amor », dans le but d’alimenter le cours de l’école par une lampe à gaz et de diriger les engrais produites à la stations de fermentation organique de Béja.
Cette première phase mobilisera la somme de 10 mille dinars environ et engagera une petite entreprise pour les travaux de maintenance.

Aussi, la même étape comprendra la réalisation d’une unité pilote de fermentation par compression d’une capacité de 200 m3 au sein de la ferme de « Sidi Bouteffaha » pour le montant de 400 mille dinars, en collaboration avec l’Office National d’Assainissement (ONAS), les différents services relevant du ministère de l’éducation, les fermes agricoles et les organisations non gouvernementales. L’unité sera reliée au moyen de canaux souterrains à l’école sise dans l’agglomération de « Hjar Amor ».

En outre, le programme prévoit, toujours dans le cadre de la première phase, la réalisation d’unités familiales de fermentation d’une capacité comprise entre 6 et 8 m3 chacune, dans le but de répondre aux besoins des ménages (chauffage, cuisine) et ce, avec le concours de la filiale de l’Union Nationale de la Femme Tunisienne (UNFT) dans la région de « Triklech » à Mateur (gouvernorat de Bizerte). Chaque unité mobilisera l’enveloppe de 3 mille dinars.

Enfin, l’étape initiale sera achevée par la mise en place d’un programme d’interventions pour la réhabilitation de 22 unités réalisées dans la région de « Sejnane » et abandonnées vu que cette dernière profite d’un raccordement au réseau de la Société Tunisienne d’Electricité et du Gaz (STEG).

Toutefois, il faut noter que le programme de fermentation par compression des déchets organiques, abandonnera l’idée de la création d’une unité de fermentation des déchets organiques issus de l’activité de la ferme éducative pour handicapés de « Sidi Thabet » et d’une autre unité dans le secteur agricole de « Maâkoula » à cause du manque en déchets organiques d’origine animale pour l’une et absence de profit économique pour l’autre.

Source : EspaceManager

Tunisie : la B.E.I. promet des financements importants

La Banque Européenne d'Investissement, bras financier de l'Union Européenne, a déclaré lundi 15 mars 2010, qu'elle est prête à doubler ses prêts à la Tunisie pour passer, au cours de cette année, à environ 900 millions de dollars soit 1242 millions de dinars.

Cette annonce vient suite à une déclaration accordée par Philippe de Fontaine-Vive, vice-président de la banque, à l’agence de presse Reuters.

"En 2009, nous avons accordé un financement à la Tunisie de plus de 440 millions de dollars (607 millions de dinars) et nous sommes prêts à doubler ce montant cette année», a-t-il déclaré, en marge de la 7ème conférence FEMIP, organisée du 14 au 16 mars 2010, par la Banque européenne d’investissement (BEI).

M. de Fontaine-Vive a souligné, par ailleurs, que les nouveaux prêts toucheront le secteur de la recherche scientifique et technologique, considéré comme prioritaire, en plus du secteur privé, l'énergie et l'environnement.

Bon à rappeler, les premières interventions de la BEI en Tunisie remontent à 1978. A ce jour, un montant total de plus de 3,6 milliards d’euros, soit 6,8 milliards de dinars a été accordé, ce qui fait de la BEI le premier partenaire financier de la Tunisie.

Ces interventions ont touché notamment les petites et moyennes entreprises, l’industrie, le transport, l’eau et l’environnement, l’énergie, la santé et le capital investissement.

En matière de recherche et développement, la FEMIP a apporté un financement de 140 millions d’euros (265 millions de dinars) pour la création et l’aménagement de cinq technopoles sectoriels : Sousse (électronique, mécanique et informatique), Sfax (technologies de l’information et de la communication), Monastir (textile et habillement), Bizerte (agro-alimentaire) et Sidi Thabet (industrie pharmaceutique et biotechnologie).

Ces derniers comprennent, chacun, un établissement d’enseignement supérieur, une pépinière d’entreprises et une zone industrielle.

Source : BusinessNews